Publié en 1970, Chien blanc est une autofiction inspirée de la vie de son auteur, Romain Gary, à la fin des années 1960 à Beverly Hills. Dans le roman, Gary se met en scène avec sa femme, la comédienne et militante pour les droits civiques Jean Seberg. Le couple adopte un berger allemand errant qui se révèle être un « chien blanc », un chien élevé dans le sud des États-Unis, dressé pour attaquer les personnes de race noire. Incapable de l’abattre, Gary tente, avec l’aide d’un Afro-Américain, de le rééduquer. Best-seller lors de sa sortie, l’auteur, avec une plume assez ironique, s’attaque dans le livre tant au racisme qu’à ceux qui en tirent profit. Avec des propos parfois provocateurs, il tente de répondre à la question suivante : peut-on désapprendre la haine? Une version cinématographique américaine, plutôt altérée, avait vu le jour en 1982. Cet automne, c’est la cinéaste Anaïs Barbeau-Lavalette qui transpose le roman au grand écran. |

Livre
Chien blanc
de Romain Gary

Film
Chien blanc
d’Anaïs Barbeau-Lavalette